CHAPITRE IV : Perdition

La belle se détend, se laisse aller. Ses bras sont désormais placés derrière l'appui-tête. Laissant ainsi totalement l'accès aux caresses de son amant. Celui-ci ne tarde pas a délaisser le sexe humide d'Amélie pour venir lui empoigner le seins gauche. Il le palpe, le malaxe, le pétri. Puis soudainement il le presse brutalement, comme si il voulait lui arracher le sein.

La douce Amélie, ne dit rien. Seule quelques gémissements commence par se faire entendre.

Elle laisse glisser alors sa main jusqu’à son sexe, pour poursuivre ce que son amant n'a pas terminé.

L'homme commence à peiner dans sa conduite. Lui qui a l'habitude de la route, pour une fois a beaucoup de mal a rester concentré sur les voies de circulation. Son pantalon commence à le serrer. Sa respiration devient saccadé. Il fourni un effort hors norme pour rester serein afin de garder une trajectoire correct. Sa main fait les allé-retours entre le levier de vitesse, la poitrine gonflé d'Amélie en passant parfois par la bouche ouverte de la belle.

C'est la. Il faut sortir du périphérique. Il arrête de s'occuper de sa nouvelle maîtresse pour reprendre une conduite plus sage. Une fois sortie, ils prennent les petites rues dans Paris. Roulant doucement, l'amant glisse de nouveau sa main entre les cuisses brûlantes de sa passagère, chassant ainsi la main de celle-ci. Mais il n'entreprenant pas de douces caresses comme la première fois. Il lui agrippe le sexe et le pince, le malmène. Il tire sur les lèvres, qui finissent par glisser de ses doigts tellement le con de la douce est ruisselant.

Bientôt à une nouvelle intersection, l'homme tout en poursuivant son méfait, lui demande.

- « Je dois tourner à droite ? »

Amélie, ne l'écoute presque plus. Lorsqu'elle prononce ses quelques mots

- « Ooh ! Ouiii... »

Le conducteur entame alors son virage, lorsque

- « Heuu… Non à gauche ! À gauche ... », s'exclame Amélie.

Elle sourie et regarde la main trempée de son chauffeur manœuvrant le volant. Il corrige alors sa trajectoire, le sourire aux lèvres. Il est 22h30. Même si il y a beaucoup de monde sur les trottoirs , c'est le seul véhicule qui circule dans la rue.

Encore quelques bifurcations et ils sont arrivé à destination. Après un petit moment, pour trouver une place ou se garer. Il sont arriver, garer, moteur éteint…

Les deux amant se regardent, un baisé fougueux fini par conclure cette petite escapade dans Paris. Leurs langues s’agitent frénétiquement entre elles. Elles ne veulent plus se séparer…